Un pied à Marseille, l’autre dans les Écrins, Grenoble au centre : l’ex-rugbyman bringueur s’est fait ultra-montagnard qui raffole du technique. Type TDS, Andorre ou skyrunning Italien, option Run and Fly lorsqu’il a envie de grimper vite pour redescendre à l’heure du gouter, Martin a 36 printemps et le gout du partage. L’aventure solo ? très peu pour lui.
Preuve de son grain de folie communicatif, l’ingénieur à l’accent chéantéant est capable de réussir un Bob Graham Round en conditions hivernales (1ère équipe française sub-24h, 2019 avec Nahuel Passerat), d’atteindre l’Équipe de France (2022), ou de réécrire le record à trois d’un Chamonix-Briançon (Curmer, Robin, Kern, 2020). Bon copain, on vous l’avait dit.
Hormis sa maitrise du québécois (autres idiomes sur demande), Martin Kern sait aussi :
Finir 5e la Diagonale 2019 sur un pied. Pointure 47.
Mimer les touristes pour rafler des ultras Néo-Zélandais (Northburn, GSER 2017, record).
Gagner le plus authentique des ultras : PicaPica, 2% de bitume, 88% de granit et l’ami Nahu aux platines (2023).
Après le dégout de la compétition, l’athlète Arcteryx a retrouvé sa voie, et l’homme le meilleur de lui-même, pour une saison 2024 qui pourrait s’avérer Grande : 2e du MIUT, ce 9e du mythique Trofeo Kima va retrouver…sa Diagonale.
On parle imitation, motivation perdue, motivation retrouvée, aide du collectif, sens d’une carrière, liberté d’un sponsor et beaucoup Réunion. En tabernak, bien sûr.
Martin Kern. 2024, l’alignement des planètes en Diagonale ?